PERE PEDRO

Qui est le père Pedro ?

Le père Pedro consacre sa vie à aider les pauvres de Madagascar à se réinsérer dans la société malgache.

Son histoire

Le Père PEDRO OPEKA est né en Argentine de parents Slovènes ayant fui la répression communiste de Tito (ancien dictateur de la Yougoslavie). Son père, unique rescapé d’un charnier de cinq mille personnes, se réfugia en Italie et rencontra sa future épouse dans un camp de réfugiés. Ensemble ils émigrèrent en Argentine sans parler un seul mot d’espagnol.

Le sens du partage et la solidarité avec les plus pauvres sont vécus dans le giron familial où huit enfants naîtront. Pédro était fasciné par le charisme et la spiritualité de Saint Vincent de Paul entièrement tourné vers les plus pauvres. Après s’être occupé des habitants des bidonvilles de Buenos-Aires, il fut envoyé comme missionnaire à Madagascar.d

Il fit ses premiers pas sur la côte sud-est, région agricole très pauvre. Diminué physiquement et malade il fut envoyé à Tananarive, la capitale, pour prendre en charge la formation des jeunes lazaristes (Membre d’une société cléricale fondée à Paris en 1625 par saint Vincent de Paul). C’est ici qu’il découvrit les décharges de la capitale.

Il y découvrit la misère la plus brutale, un réservoir de « sans espoir ». Après des mois d’écoute, d’observation, de discussions avec l’aide de quelques familles misérables de la décharge et d’étudiants dévoués, il bâtit les premières cabanes en bois, fonda la première classe. Ainsi débuta le projet AKAMASOA.

De nos jours, il ne reste qu’une centaine de personnes à fouiller les ordures d’une « société pauvre » dans cette décharge, mais la capitale est entourée de bidonvilles. La persévérance, l’abnégation, le travail, l’amour, ont permis cette évolution mais il reste beaucoup à faire. 

© Corentin Fohlen/Divergence. Antananarivo, Madagascar. Septembre 2012. La decherge publique d'Andralanitra, dans les faubourgs de la capitale malgache, recoit pres de 400 tonnes d'ordures chaque jour venant d' Antananarivo. De nombreuses familles vivent sur place et y recuperent tout objet susceptible d'etre revendu, leur permettant de subvenir aux besoins de leur famille; malgre les risques sanitaires. De nombreux enfants passent la journee et la nuit a fouiller dans les dechets, qui seront ensuite revendus sur les marches du centre ville.  ( Ce reportage est issu d'un travail a Madagascar pour la Fondation Raoul Follereau )

En 1970, il y avait 10 millions d’habitants dont 30% de pauvres, aujourd’hui il y a 22 millions d’habitants dont 92% de pauvres. « Il faut toujours considérer que chaque jour, on doit recommencer comme si on n’avait encore rien fait » rappelle le Père PEDRO.

Loin des yeux mais près du cœur

Devant cette pauvreté et par des liens d’amitié solides, la JPR souhaite encore une fois apporter son soutien à cette population dans le désarroi. A notre humble niveau, nous avons pris l’initiative d’une collecte de vêtements sportifs du club, ne servant plus, ainsi que de jeux de boules usagés. Une filière sécurisée nous propose d’acheminer ce matériel gratuitement. Nous connaissons l’attachement du peuple Malgache à la pétanque et nous sommes persuadés que ce geste simple et peu coûteux pour nous peut être, au bout du compte, synonyme de bonheur. 

Sous l’égide de la Joyeuse Pétanque Rumillienne, cette collecte se fera au boulodrome Robert Ramel. Elle est ouverte à toute personne désirant s’inscrire dans cette démarche, même extérieure au club. Elle débutera le samedi 1er octobre à l’occasion de notre concours sociétaire et se terminera le 18 décembre lors de notre journée club (choucroute). En l’absence de membre du comité, vous pourrez vous adresser à l’espace de convivialité.